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ELECTION 2020: War Profiteers, chickenhawks & Consultants Kevin Gosztola
Les élections 2020 : profiteurs, rapaces et consultants
Un étalage impressionnant de consultants de grandes entreprises, de profiteurs de guerre et de rapaces de la sécurité nationale ont été choisis par le Président élu Joe Biden afin de préparer les équipes qui organiseront l’agenda de son administration. Une partie non négligeable d’entre eux travaillait déjà dans le Gouvernement quand Obama était Président. Ces sollicitations devraient fournir un réveil brutal à toute personne ayant cru que l’administration Biden serait poussée à bouger dans une direction de progrès, tout particulièrement dans le domaine de la politique étrangère. Si ces équipes peuvent donner une indication, Biden sera fermement protégé contre toute échappée hors du status-quo néolibéral. Au contraire, il risque d’être poussé dans la direction opposée, vers une politique étrangère interventionniste dictée par les intérêts des élites du Club privé washingtonien. (Beltway Elite) ou (Beltway, by Politico) et consumés par la fièvre de la Guerre froide.
Des accros aux changements de régime
Un premier exemple des choix interventionnistes composant l’équipe du en charge du Département Biden Harris de la défense est Lisa Sawyer Samp. Elle a servi comme Directrice des questions stratégiques pour l’Europe et l’OTAN auprès du Conseil de sécurité nationale de 2014 à 2015 et à exercé en tant que Conseillère en matière de politiques étrangères chez JP Morgan à Wall Street. Samp a fait partie du “Task Force on the Future of US Coercive Economic Statecraft,” (Groupe de travail sur la guerre économique coercitive US) au Center for a New American Security ( Centre américain de sécurité ), ce qui signifie essentiellement qu’elle participait à des rencontres centrées sur la recherche de méthodes de guerre économiques qui puisse être utilisées pour faire plier ceux qui refusent de se soumettre à l’Empire.
Samp croit que le Gouvernement US n’en fait pas assez pour contrer l’ «agression » russe, que le niveau de troupe présentes en Europe devrait redevenir celui de l’année 2012, et que la livraison d’armes offensives à l’Ukraine devrait continuer et augmenter, en violation des accords de Minsk.
« Au lieu de dire que nous lèverons les sanctions quand la Russie décidera de donner son accord pour un nouveau traité, dites que nous les augmenterons jusqu’à ce qu’elle le fasse. Au lieu de faire des courbettes devant les soi-disant sphères d’influence de la Russie, fournissons à l’Ukraine l’assistance en armement dont elle a si désespérément besoin et augmentons notre soutien aux nations vulnérables de la Gray zone, « Zone grise » a déclaré Samp quand elle témoignait devant le Senate Armed Services Committee ( services armés du Sénat) en 2017.
L’ Assistante au Secrétaire d’état pour les affaires africaine, Linda Thomas-Greenfield a été nommée responsable de l’équipe du département d’état. Elle est une fifèle alliée de l’ancienne Conseillère à la Sécurité nationale, Susan Rice, qui a poussé à la guerre en Libye, a supporté l’invasion de l’Irak et était impliquée dans la décision de faire partir les Casques bleus des Nations unies au Rwanda, ce qui a rendu le génocide possible.
En tant de Développeur et organisateur de la politique US dans l’Afrique sub-saharienne, elle a apprécié le Millennium Challenge Account, un choix néocolonialiste créé afin de favoriser l’exploitation économique des économies africaines des pays dits « émergeants ». Thomas-Greenfield a fait partie du Stonebridge Group, une firme de consultation globale présidée par l’ancienne Secrétaire d’état Madeleine Albright qui fait du lobbying our l’industrie de la défense. La liste des clients de Albright Stonebridge a inclus la firme de management d’un capitaliste rapace, le méga-donateur Paul Singer. Quand les membres de la Beltway se sont réunis afin de pomper complètement l’économie argentine pendant sa dernière crise de la dette, la Présidente d’alors, Cristina Kirchner a accusé Albright de l’avoir menacée de financer ses opposants si elle ne cédait pas à ses exigences.
Le groupe du Département d’état inclus également Dana Stroul, une partenaire du néo-conservateur Washington Institute for Near East Policy (WINEP), fondé à l’origine par l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC).
Comme Ben Norton du magasine The Grayzone le rapporte, Stroul était sur la liste démocrate du Sénat en 2019 afin de joindre le “Syria Study Group” tet aider à cartographier la prochaine phase de la guerre sale US en Syrie. Les recommandations incluaient de maintenir l’occupation dans un tiers du pays, « la partie riche en ressources de la Syrie » de façon a créer un moyen de pression aux USA pour « influencer une solution politique » Stroul a fait pression pour plus de sanctions économiques contre Damas et pour l’obstruction des aides à la reconstruction, ce qui a déjà mené à des rationnements en essence et en pain.
.Ali Abunimah de l’Electronic Intifada a noté que Farooq Mitha, un ancine officiel du Pentagon sous l’administration Obama, avait été recruté dans l’équipe de transition du Pentagon de Biden. Mitha était membre du conseil d’administration de Elgage un PAC ( Political action commitee) américano-musulman qui a encouragé la création de liens avec le lobby israélien, provoquant la colère et la condamnation des mouvements pro-palestiniens. Mitha a assisté à des conférences de l’AIPAC. ( American Israel Public Affairs Committee)
De nombreuses recrues de Biden-Harris soutienne le changement de régime du Venezuela. Paula Garcia Tufro était membre du National Security Council ( Conseil de sécurité national) sous Obama et fait partie de l’équipe de NSC. Elle était membre du NSC quand Obama a déclaré comme le Venezuela « menace pour la sécurité nationale » et a fréquenté un groupe de DC qui représentait la complotiste du coup d’état Juan Guaido. Kelly Magsamen, la vice-présidente de la sécurité nationale et de la politique internationale au Center for American Progress et ancien membre du Pentagone et du département d’état, est aussi memebre de l’équipe NSC Biden Harris. Quand le Délégué Ilhan Omar s’en est pris à Elliott Abrams, l’envoyé spécial au Venezuela, Magsamen s’est précipitée à la défense de son ancien patron, appellant Abrams « défendeur passionné des droits humains » ( Abrams a soutenu des escadrons de la mort en Amérique centrale dans les années 80)
L’ancien ambassadrice à Mexico, Roberta Jacobson est membre de l’équipe de transition du Département d’état. Se vendant en tant qu’experte « des relations commerciales et politiques d’Amérique latine », Jacobson a aussi travaillé pour la firme de consultation du Albright Stonebridge Group.Jacobson a aidé l’organisation de la désignation du Venezuela par l’administration Obama comme « menace pour la sécurité nationale » préparant le terrain pour l’embargo économique imposé par Trump. « De sa façon brutale et pétulante, Mme. Jacobson nous dit quoi faire », s’est plaint la ministre des affaires étrangères en poste alors Delcy Rodriguez. « Je la connais très bien parce que j’ai l’ai rencontrée personnellement, sa façon de marcher, de mâcher. Vous devez avoir du savoir-vivre pour parlementer avec les gens et avec les pays. »
Derek Chollet et Ellison Laskowski, tous deux membres attitrés du German Marshall Fund (GMF), font aussi partie du groupe du département d’état de Biden Harris. Le GMF a poussé vers des USA plus belliqueux et pour une posture de l’Europe à l’égard de la Russie tout en soutenant le projet douteux nommé « Hamilton 68 ». Ce site web a été capable d’identifier « les opérations d’influence russes » tout en alimentant la censure sur les médias sociaux des comptes qui promouvait des discours anti-impérialistes, identifiant faussement certains individus comme des « Russian bots » et orchestrant la diffamation du mouvement BLM en l’étiquetant en tant qu’instrument de l’influence secrète russe.
L’équipe du renseignement de Biden-Harris comprend Greg Vogle, l’ancien chef de station en Afghanistan et un ancien partenaire de la firme de consultation du McChrystal Group fondée par l’ancien commandants des Joint Special Operations Command (JSOC) Stanley McChrystal. A la fois la JSOC et la CIA, ainsi que les forces paramilitaires qu’elles entrainent ont commis des crimes de guerre en Afghanistan.
Vogle a aussi trouvé le temps de travailler pour un groupe contractuel de l’armée US nommé DGC International qui fournit des constructions, du carburant, de l’oxygène, du nitrogène liquide et d’autres supports logistiques à l’armée américaine, faisant ses bénéfices dans tout le Moyen Orient. Comme le rapporte , Sarah Lazare dans In these times : « Des 23 personnes que comprend l’équipe de mise en place du Département de la défense, 8, ou juste un tiers avaient leur plus récents emplois au sein d’organisations, de groupe de réflexion ou de compagnies qui ou bien reçoivent directement des fonds de ‘industrie de l’armement ou font partie de cette industrie. » Ces compagnies incluent Raytheon, Northrop Grumman, General Dynamics et Lockheed Martin.
Vogle a été rejoint dans l’équipe du renseignement par Matt Olsen, l’ancien directeur du centre national antiterroriste pour Obama et brièvement conseiller général pour la National Security Agency (NSA).
De 2006 à 2009, Olsen a servi comme assistant avocat général pour la division de la sécurité nationale au Département de la justice. Là il a cassé les barrières qui empêchaient les procureurs d’utiliser des informations collectées clandestinement et par la surveillance non mandatée dans les affaires criminelles. Il a aussi contribué à élaborer le FISA Amendments Act, qui accorde l’impunité aux compagnies de télécommunication pour leur rôle dans le programme d’e collecte des données de la NSA après les attaques du 11 septembre. Olsen est un défenseur des recherches d’arrière- plan sur les communications internet, et a dit que les droits à la protection de la vie privée du 4ième amendement étaient trop compliqués à appliquer pour le FBI. Il a passé des mois à poursuivre le lanceur d’alerte Edward Snowden qui avait mis au jour les programmes de surveillance de masse en tentant de l’accuser de collaboration avec les terroristes pour le discréditer.
Un autre opposant à Snowden faisant partie de l’équipe du Renseignement Biden Harris est Bob Litt, qui était l’avocat principal du Directeur du bureau national du renseignement. Lorsque n’importe quel média mettait en ligne tel ou tel nouvel aspect de l’appareil de surveillance US, Litt était le porte-parole chargé de minimiser ou de nier la révélation. Lorsque le Directeur du renseignement national a été coincé pour avoir menti devant le Congrès à propos de la collecte des mégadonnées téléphoniques des Américains, par exmple, Litt s’est levé pour défendre Clapper, en argumentant d’une façon absurde que le directeur « était surpris par cette question et se concentrait sur la collecte des contenus des communications téléphoniques aux USA. »
En fait l’agence de formation de l’équipe Biden Harris est chargée de figures qui vont vraisemblablement entériner le hors la loi et le dédain pour les liberté publiques si ils entrent dans cette administration .
Agents d’Injustice
Elles comprennent le membre de l’équipe de formation du Département de la justice Marty Lederman. Un Professeur de droit de Georgestown. Lederma a été Avocat général adjoint au Conseil légal du Bureau du Département de la justice. A Georgetown Law professor, Lederman was the (deputy assistant attorney general in the Justice Department’s Office of Legal Counsel) de 2009 à 2010. Il a aidé à monter le “ dossier drone”, qui qui a créé les “ bases légales” supposées pour l’exécution de Anwar al-Awlaki, un terroriste suspect affilié à Al Qaeda, sans charge ni procès. En dépit qu’il était citoyen américain. Aux côtés de Lederman on trouve Barbara McQuade, une ex- contributrice de MSNBC et ancienne Avocate du district du Michigan, qui avait sous sa juridiction Dearborn, Detroit et Flint. Pendant son temps comme Procureur en chef du Gouvernement à Flint, elle avait le pouvoir de porter plainte contre les élus responsables de la contamination de l’eau et les mensonges au public à cet égard mais attendu jusqu’à la fin de son mandat sans rien faire de conséquent pour qu’ils rendent des comptes.
Le bureau de McQuade a été responsable du profilage racial et de la surveillance intrusive des communautés arabes, de Musulmans et des Sickhs à Dearborn. Elle a organisé les poursuites contre Rasmea Odeh, une militante pour les droits de l’homme palestinien-américain notoire, qui s’est vu déporté en Jordanie. Odeh a été torturée par les forces israéliennes, le Département d’état savait qu’elle était accusée de violence par le Gouvernement israélien, mais elle a été autorisée à émigrer aux USA en 1990. Néanmoins, Odeh a été accusée de fraude à l’immigration et déportée en Jordanie comme part d’un effort pour compromettre une opération plus large du FBI contre les pacifistes et les militants de la solidarité internationale. Neil MacBride, l’ancien procureur fédéral du discrict est de Virginie, fait aussi partie de l’équipe du Département de justice de B.H. Bien que son bureau n’ait pas condamné le fondateur de Wikileak Julian Assange, MacBride supervisa le grand jury qui a été désigné afin de contriv=buer à l’effort du gouvernement pour détruire son organisation.
MacBride a présidé la poursuite en justice par la CIA des lançeurs d’alerte John Kiriakou et Jeffrey Sterling, permettant Obama de prétendre au record sinistre du plus grand nombre de poursuites sous l’Espionage Act que toutes les administrations présidentielles combinées. MacBride s’est aussi battu à la Cour fédérale afin que le reporter du NYT James Risen divulgue ses sources confidentielles dans le cas Sterling, le menaçant de l’incarcérer si il refusait. Lors du Forum sur la sécurité à Aspen, en juillet 2013, Michael Isikoff lui a posé la question : « En avez-vous trop fait Neil ? » MacBride a répondu : « Non, je ne le pense pas. »
Le chef d’équipe pour le Département du travail est Chris Lu, un laudateur du Trans Pacific Partnership et du contrat corporatiste de libre échange en tant qu’adjoint au Secrétariat du travail de Obama.Une demi-douzaine de participants ont des liens avec les compagnies Big tech. La figure la plus significative est peut-être Seth Harris, un lobbyiste and ancien officiel du Département du travail de Obama qui a rédigé un article dans la revue politique néolibérale The Hamilton Project. Cet article fournissait le cadre d’un passage à la Proposition 22 en Californie. Uber, Doordash et Lyft ont dépensé environ 200 millions de dollars dans la capagne pour cette loi, qui les exempte, eux et d’autres compagnies de payer leurs employés en fonction des bénéfices et empêchent les chauffeurs de Uber et Lyft de s’organiser en syndicats.
Max Moran dans The American Prospect s’est référé à la Proposition 22 lors de l’audition de Harris pour l’accès au poste de Secrétaire du travail dans l’administration Biden. Au regard de son succès éclatant dans la manipulation des soi-disant progressifs californiens de toute origine qui leur a permis de soutenir l’oppression des corporations sur les travailleurs, Harris avait bien mérité sa place.
Et, comme les interventionnistes qui dominent l’équipe de désignation pour la poltique étrangère, Seth Harris incarne l’engagement de Biden auprès des donateurs du monde financier : « Rien ne chagera
Kevin Gosztola is managing editor of Shadowproof. He also produces and co-hosts the weekly podcast, “Unauthorized Disclosure.”
This article is from The Grayzone.
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