Si on questionnait en France ou en Europe les sources des positions “Anti-Trump”, on serait vraisemblablement surpris de constater qu’elles reposent sur une “émotion” et quelques “idées” principalement nourries par la construction de certitudes ancrées sur des chimères. Sur l’appartenance à travers ce rejet aux dogmes des modes également mais c’est un autre développement. Dans ces temps peu enclins à la dialectique, soyons claire : il ne s’agit absolument pas de manifester de quelconque solidarité ou engagement par rapport aux choix visibles ou aux comportements de celui que, dès la première heure, on a considéré comme un simple symptôme des maux plus profonds et mal identifiés qui parcourent l’Amérique en son sein, mais de tenter d’adopter une posture critique, c’est à dire argumentée, pour déjouer l’irrationnel de la virulence des positions, et l’étrangeté des sentiments d’immense “soulagement” manifestés comme des évidences de comportement politique rationnel outre-Atlantique et moindrement ici. Ces exaltations socio-médiatiques ne peuvent que conduire à questionner d’où peut venir une telle “passion” et en parallèle, une telle prise de position favorable à tout ce qui peut vouloir à la fois continuer de conspuer, d’incriminer et simultanément d’éliminer ce mandat de la surface de la terre. Et alors, le spectre de la clairvoyance se rétrécit singulièrement, car en accompagnant ce choix pour un candidat à la seule aune de sa “gentillesse” contre la “méchanceté ” de son concurrent, même si ces deux qualificatifs ne sont pas utilisés comme tels, on entr’aperçoit ce qui se manifeste de totalement irrationnel et purement subjectif à travers des postures sans étayages et sur une méconnaissance ou une forme d’amnésie structurelle.
Les traductions à venir vont donc porter sur l’analyse et le traçage des partenaires que ce “gentil” candidat ramène avec lui, hommes et nombreuses femmes pour la plupart totalement inconnus en France, en privilégiant bien sûr la mise au jour de leurs positions face à l’ingérence et à l’impérialisme de la nation de l’Exceptionnalisme. Ce sont pour la plupart des personnes actives depuis des années tant au nouveau des multiples et toutes-puissantes fondations, de l’activité dans les lobbies que plus directement au sein des anciennes administrations. Dans l’état d’esprit infantile et infantilisé de l’électeur de masse, sujet à des émotions plus qu’à des analyses, il s’agira de rafraîchir les mémoires ou simplement offrir un peu plus de matière aux affirmations péremptoires surtout dans des champs à si hauts risques que ceux de la politique étrangère américaine et, qui sait, peut-on rêver ? Permettre que ces postures soient soumises un peu plus au doute sur les évidences qu’à la passion aveugle. EG
Chers lecteurs du site web de Strategic Culture Foundation, Dear readers of the Strategic Culture Foundation website, en September 2020, la Strategic Culture Foundation a été bannie de Facebook, de Twitter, et de Youtube suite à des plaintes non fondées affirmant qu’elle était en lien avec les services de renseignements russes et avait interféré dans l’élection présidentielle sur leur ordre. Ceci signifie que vous ne pourrez plus nous trouver sur ces plateformes et que, en plus, si vous tentez de poster un lien menant à la SCF sur vos pages, il vous sera vraisemblablement interdit de le faire. Ce cas laisse apercevoir la future dystopie qui verra supprimer les voix dissidentes par des gouvernements auparavant considérés comme « démocratiques ». L’ensemble de l’affaire n’est pas si sinistre cependant. Vous pouvez nous suivre sur Telegram et VK et vous abonner à notre News letter. S’il vous plaît, faites passer le message si vous défendez la liberté d’information comme nous le faisons. Sincèrement , Strategic Culture Foundation
Dear readers of the Strategic Culture Foundation website, In September 2020, the Strategic Culture Foundation was banned from Facebook, Twitter, and YouTube following unsubstantiated claims that it was connected with Russian intelligence services and interfered in the US presidential elections on their orders. It means that you can’t find us on these platforms and, moreover, if you try to post any links leading to SCF on your personal page, you will most likely not be allowed to do that. This case provides a glimpse into the dystopian future of suppressing dissident voices by governments previously known as democratic. The overall picture is not that dire, though. You can follow us on Telegram and VK and sign up for our newsletter. Please spread the message if you value the freedom of information as we do. Sincerely, Strategic Culture Foundation
Les néoconservateurs sont prêts à joindre le nouveau gouvernement par Philip Giraldi, Ph.D., Executive Director of the Council for the National Interest.
Donald Trump a été très perturbé lors de sa campagne de 2016 et de 2020 par ceux qu’on nomme les soi-disant conservateurs qui avaient rallié la bannière “ jamaisTrump”, supposément en opposition avec son intention affirmée de terminer ou au moins de réduire le rôle américain dans les guerres du Moyen-Orient et de l’Asie. Ces individus sont généralement décrits comme néoconservateurs mais le label est en lui-même source d’erreurs et ils pourraient plus exactement être décrits comme des libéraux bellicistes car ils sont plus proches des Démocrates que des Républicains sur la plupart des questions sociales et sont en train de s’échauffer encore plus maintenant que la nouvelle administration Biden se prépare à se mettre en place.
C’est vrai, quelques néolibéraux sont restés proches des Républicains, y compris le hautement controversé Elliott Abrams, qui s’est tout d’abord opposé à Trump mais est maintenant l’homme de pointe pour tout ce qui touche à la fois le Venezuela et l’Iran. La conversion d’Abrams s’est effectuée lorsqu’il a réalisé que le nouveau président envisageait sincèrement une hostilité incessante à l’égard de l’Iran comme il l’a montré dans la suppression du Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) et dans l’assassinat du Général iranien Qassem Soleimani à Baghdad. John Bolton était aussi un néocon dans les replis de la Maison blanche, bien qu’il soit devenu maintenant un frère ennemi, ayant été démis par le Président et ayant écrit un livre.
Même si les JamaisTrumpistes néocons n’ont pas réussi à bloquer Donald Trump en 2016, ils ont maintenu leur cohérence en glissant à nouveau lentement vers les Démocrates, ce qui est leur lieu d’origine en 1970 au sein du bureau du Sénateur de Boeing, Henry “Scoop” Jackson. Un grand nombre d’entre eux a commencé sa carrière politique çà ce moment-là, dont le néocon Richard Perle.
Ce ne serait pas exagérer que d’affirmer que le mouvement des Néocons vivent une renaissance, bien que l’ennemi soit maintenant le peu fiable parti républicain dominé par les Trumpistes plutôt que Saddam Hussein ou l’ Ayatollah Khomeini. La transition a aussi été facilitée par une orientation plus agressive des Démocrates eux-mêmes. Avec le Russiagate et autres “interférences étrangères” accusée d’avoir provoqué l’échec du Parti en 2016. Etant donné cett hostilité mutuelle à l’égard de Trump, les portes de certains médias libéraux auparavant évitées sont maintenant grandes ouvertes au flot des “ experts” en politique étrangère qui veulent “ restaurer le sens de l’héroïsme » à la politique de sécurité nationale américaine.
Eliot A. Cohen et David Frum sont les contributeurs favoris de The Atlantic pendant que Bret Stephens et Bari Weiss étaient tous deux au New York Times avant la démission récente de Weiss. Jennifer Rubin, qui avait écrit en 2016 qu’il était temps pour une discussion moralement franche : Trump est le mal incarné “ est une rédactrice fréquente au Washington Post pendant qu’elle et William Kristol apparaissent régulièrement sur MSNBC. Le principe qui lie beaucoup de ces néocons principalement juifs est, bien sûr, une défense inconditionnelle d’Israël et de tout ce qu’elle fait, ce qui les mène à soutenir la politique de domination militaire globale des USA dont ils présument qu’elle servira comme bouclier inter-allié pour l’état d’Israël.
Dans le monde post 11/9/, la publication médiatique la plus importante The Weekly Standard inventa virtuellement le concept d’ « Islamofascisme » afin de justifier une guerre interminable dans la Moyen-Orient, un développement qui coûta tué des millions de Musulmans, détruit au moins trois nations et coûté au contribuable américain plus de 5 milliers de millions de dollars. La connexion avec Israël a aussi entrainé un soutien agressif à la politique anti-russe à cause de son implication en Syrie et a amené des appels répétés poussant les USA à attaquer l’Iran et détruire le Hezbollah au Liban. En Europe de l’est, les idéologues néocons ont cherché agressivement la “ « promotion de la démocratie », ce qui, sans coïncidence, est aussi un objectif majeur de la politique étrangère du Parti démocrate.
Les néocons sont impliqués dans un grand nombre de fondations, dont la plus importante est la Foundation for Defense of Democracies (FDD), (Fondation pour la défense des Démocraties ) qui sont financées par des milliardaires juifs. FDD a à sa tête le Canadien Mark Dubowitz et il est dit que le groupe reçoit ses ordres de direction des officiels de l’Ambassade israélienne à Washington. D’autres incubateurs néocons essentiels sont l’ American Enterprise Institute, qui est actuellement le foyer de Paul Wolfowitz, et la School of Advanced International Studies (SAIS) à l’Université John Hopkins. L’opposition néocon a critiqué Donald Trump pendant les quatre ans de son mandat mais a également attendu son heure en construisant de nouvelles alliances, misant sur ce qui était perçu comme un changement de régime inévitable à Washington.
Ce changement s’est maintenant produit et les néocons se hâtent maintenant de prendre place dans des positions majeures dans la défense, le renseignement, et les agences de la politique étrangère. Dans mon article sur le renouveau néocon, j’ai surnommé le brave nouveau monde que les néocons espère créer le « Kanagate de Nulandia » d’après le nom de deux des prééminents aspirants néocons, Robert Kagan et Victoria Nuland. Robert était un des premiers néocons à embarquer dans le jamaisTrump wagon en 2016 lorsqu’il a appuyé Hillary Clinton dans la présidentielle et parlé en tant que leveur de fond pour elle à Washington, se plaignant de la tendance « isolationniste » du Parti républicain dont Trump était l’exemple. Sa femme Victoria Nuland est peut-être mieux connue. Elle est la force derrière tous les efforts pour déstabiliser le gouvernement ukrainien du Président Viktor Yanukovych. Yanukovych, un autocrate évidemment corrompu, mais qui néanmoins vdevint Premier ministre après des élections démocratiques. Nuland, qui était Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs au Département d’état ( Assistante au Secrétariat d’état pour les Affaires européennes et asiatiques) a fourni ouvertement son soutien aux manifestants du Maiden Square qui s’opposaient au gouvernement de Yanukovych, y compris en offrant ses encouragements en leur offrant des gâteaux dans le square, lors d’une apparition médiatisée montrant ses sympathies.
En tant que protégée de Dick Cheney et de Hillary Clinton Nuland a ouvertement cherché le changement de régime en Ukraine, en supportant effrontément les opposants au gouvernement en dépit du fait que Washington et Kiev avaient ostensiblement des relations amicales. Ses efforts étaient soutenus par un budget de 5 milliards de dollars , mais elle est peut-être plus connue pour l’usage de ses termes inconsidérés utilisés lorsqu’elle a évoqué le rôle potentiel de l’Europe dans l’organisation des troubles qu’elle et le National Endowment for Democracy avaient contribué à créer. Le remplacement du gouvernement de Kiev n’était qu’un prélude à la rupture brutale et à l’escalade des conflits avec Moscou, autour des tentatives de la Russie de protéger ses propres intérêts en Ukraine, et plus particulièrement en Crimée.
Et certainement, au-delà du changement de régime dans des lieux comme l’Ukraine, le Président Obama s’est montré si mou quand il s’est agi de commencer des interventions armées dans d’autres lieux comme la Libye ou la Syrie, en utilisant des drones qui ont tué des civils, y compris des citoyens américains. Biden semble destiné à hériter de nombreux anciens conseillers à la Maison blanche de Obama, qui considéreront les néoconservateurs zélés plutôt pratiques à utiliser comme des fantassins dans la nouvelle administration. Les bellicistes de la Politique étrangère attendus aux postes essentiels dans l’administration Biden incluent Antony Blinken, Nicholas Burns, Susan Rice, Valerie Jarrett, Samantha Power et la plus importante de tous la va-t’en guerre Michele Flournoy, qui a été pressentie comme possible Secrétaire de la défense. Et n’éliminez pas Hillary Clinton. On sait que Biden reçoit ses briefings sur le Moyen-Orient de Dan Shapiro, ancien ambassadeur à Israël, qui vit là-bas et travaille pour un groupe de recherche supporté par le gouvernement israélien, l’ Institute for National Security Studies.
On ne trouve nulle part dans le cercle probable de la politique étrangère de Biden quiconque qui soit résistant à l’idée d’un interventionnisme mondial sous le prétexte d’objectifs humanitaires, même si cela devait mener à une nouvelle guerre froide avec les compétiteurs majeurs que sont la Chine et la Russie. En fait, Biden lui-même semble embrasser des vues extrêmement belliqueuses sur une relation adéquate avec Moscou ou Beijing disant « qu’il défend la démocratie contre ses ennemis ». Son langage est opiniâtre, au point que c’est D. Trump qui eut d’une façon plausible être décrit comme le candidat de la paix dans l’élection récente, ayant dit lors de la Convention nationale des Républicains en août : « Joe Biden a passé son entière carrière à sous-traiter leurs rêves et les rêves des travailleurs américains, délocalisant leurs emplois, ouvrant les frontières et envoyant leurs fils et filles au combat dans des guerres incessantes, des guerres qui ne finissent jamais. »
Dans le contexte de la censure appliquée par les médias sociaux, nous ajoutons le texte original de Philip Giraldi, nous remercions également Fabienne Rame pour son aide dans la recherche des sources du blocage. EG
Philip Giraldi
November 12, 2020
Donald Trump was much troubled during his 2016 and 2020 campaigns by socalled conservatives who rallied behind the #NeverTrump banner, presumably in opposition to his stated intention to end or at least diminish America’s role in wars in the Middle East and Asia. Those individuals are generally described as neoconservatives but the label is itself somewhat misleading and they might
more properly be described as liberal warmongers as they are closer to the Democrats than the Republicans on most social issues and are now warming up even more as the new Joe Biden Administration prepares to take office.
To be sure, some neocons stuck with the Republicans, to include the highly controversial Elliott Abrams, who initially opposed Trump but is now the point man for dealing with both Venezuela and Iran. Abrams’ conversion reportedly took place when he realized that the new president genuinely embraced unrelenting hostility towards Iran as exemplified by the ending of the Joint Comprehensive Plan of Action (JCPOA) and the assassination of Iranian general Qassem Soleimani in Baghdad. John Bolton was also a neocon in the White House fold, though he is now a frenemy having been fired by the president and written a book.
Even though the NeverTrumper neocons did not succeed in blocking Donald Trump in 2016, they have been maintaining relevancy by slowly drifting back towards the Democratic Party, which is where they originated back in the 1970s in the office of the Senator from Boeing Henry “Scoop” Jackson. A number of them started their political careers there, to include leading neocon
Richard Perle.
It would not be overstating the case to suggest that the neoconservative movement has now been born again, though the enemy is now the unreliable Trumpean-dominated Republican Party rather than Saddam Hussein or Ayatollah Khomeini. The transition has also been aided by a more aggressive shift among the Democrats themselves, with Russiagate and other “foreign interference” being blamed for the party’s failure in 2016. Given that mutual intense hostility to Trump, the doors to previously shunned liberal media outlets have now opened wide to the stream of foreign policy “experts” who want to “restore a sense of the heroic” to U.S. national security policy. Eliot A. Cohen
and David Frum are favored contributors to the Atlantic while Bret Stephens and Bari Weiss were together at the New York Times prior to Weiss’s recent resignation. Jennifer Rubin, who wrote in 2016 that “It is time for some moral straight talk: Trump is evil incarnate,” is a frequent columnist for The Washington Post while both she and William Kristol appear regularly on MSNBC.
The unifying principle that ties many of the mostly Jewish neocons together is, of course, unconditional defense of Israel and everything it does, which leads them to support a policy of American global military dominance which they presume will inter alia serve as a security umbrella for the Jewish state. In the post-9/11 world, the neocon media’s leading publication The Weekly Standard virtually invented the concept of “Islamofascism” to justify endless war in the Middle East,
a development that has killed millions of Muslims, destroyed at least three nations, and cost the U.S. taxpayer more than $5 trillion. The Israel connection has also resulted in neocon support for an aggressive policy against Russia due to its involvement in Syria and has led to repeated calls for the U.S. to attack Iran and destroy Hezbollah in Lebanon. In Eastern Europe, neocon ideologues have aggressively sought “democracy promotion,” which, not coincidentally, has also been a major Democratic Party foreign policy objective.
The neocons are involved in a number of foundations, the most prominent of which is the Foundation for Defense of Democracies (FDD), that are funded by Jewish billionaires. FDD is headed by Canadian Mark Dubowitz and it is reported that the group takes direction coming from officials in the Israeli Embassy in Washington. Other major neocon incubators are the American Enterprise Institute, which currently is the home of Paul Wolfowitz, and the School of Advanced International Studies (SAIS) at John Hopkins University.
The neocon opposition has been sniping against Trump over the past four years but has been biding its time and building new alliances, waiting for what it has perceived to be an inevitable regime change in Washington. That change has now occurred and the surge of neocons to take up senior positions in the defense, intelligence and foreign policy agencies will soon take place. In my notes on the neocon revival, I have dubbed the brave new world that the neocons hope to create in Washington as the “Kaganate of Nulandia” after two of the more prominent neocon aspirants, Robert Kagan and Victoria Nuland. Robert was one of the first neocons to get on the NeverTrump band wagon back in 2016 when he endorsed Hillary Clinton for president and spoke at a Washington fundraiser for her, complaining about the “isolationist” tendency in the Republican Party exemplified by Trump. His wife Victoria Nuland is perhaps better known. She was the driving force behind efforts to destabilize the Ukrainian government of President Viktor Yanukovych. Yanukovych, an admittedly corrupt autocrat, nevertheless became Prime Minister after a free election. Nuland, who was the Assistant Secretary of State for European and Eurasian Affairs at the State Department, provided open support to the Maidan Square demonstrators opposed to Yanukovych’s government, to include media friendly appearances passing out cookies on the square to encourage the protesters.
A Dick Cheney and Hillary Clinton protégé, Nuland openly sought regime change for Ukraine by brazenly supporting government opponents in spite of the fact that Washington and Kiev had ostensibly friendly relations. Her efforts were backed by a $5 billion budget, but she is perhaps most famous for her foul language when referring to the potential European role in managing the unrest
that she and the National Endowment for Democracy had helped create. The replacement of the government in Kiev was only the prelude to a sharp break and escalating conflict with Moscow over Russia’s attempts to protect its own interests in Ukraine, most particularly in Crimea.
And, to be sure, beyond regime change in places like Ukraine, President Barack Obama was no slouch when it came to starting actual shooting wars in places like Libya and Syria while also killing people, including American citizens, using drones. Biden appears poised to inherit many former Obama White House senior officials, who would consider the eager-to-please neoconservatives a comfortable fit as fellow foot soldiers in the new administration. Foreign policy hawks expected to have senior positions in the Biden Administration include Antony Blinken, Nicholas Burns, Susan Rice, Valerie Jarrett, Samantha Power and, most important of all the hawkish Michele Flournoy, who has been cited as a possible secretary of defense. And don’t count Hillary Clinton out. Biden is reportedly getting his briefings on the Middle East from Dan Shapiro, former U.S. Ambassador to Israel, who now lives in the Jewish state and is reportedly working for an Israeli government supported think tank, the Institute for National Security Studies.